Version: 19 avril 2004

Jean-Luc Fradet

Adaptations modernes

 

 

Le Fradetophone se base en somme sur une construction ancienne, à laquelle on a ajouté le strict minimum de pièces modernes. Une cellule, Shure SC35C câblée pour la gravure verticale, montée sur un bras de longueur normale. Il faut que le bras soit du type non coudé, et la cellule est alignée dans sa coquille en utilisant les glissières d'une façon qui n'était pas prévue par ses fabricants.

C'est la vis sans fin du phonographe ancien qui assure le déplacement latéral du bras, donc le pivotement propre du bras est vraiment minime. Il ne se déplace que pour compenser les imperfections du phonographe ainsi que celles des cylindres déformés par le temps. Du côté de la platine originale du phonographe, on trouve un support pour reposer le bras à l'arrêt.

La mécanique d'origine a été remplacée par un moteur électrique, lui-même un moteur Dual des années 1930, construit à l'époque pour des lecteurs de disques. Ce moteur est doté d'un variateur de vitesses efficace, qui consiste en un régulateur à boules, le contrôle de la vitesse étant essentiel pour la reproduction de cylindres.

Depuis la cellule, le signal sonore est conduit soit directement à une carte son de PC pour un traitement numérique, soit, comme dans l'image ci-dessus, à un préamplificateur linéaire Welleman qui trouve abri dans le boîtier en bois du phonographe. Il y a également un amplificateur de puissance, et on distingue, sur le côté du phonographe, une sortie pour un haut-parleur de 8 ohms, un contrôle des aigu‘s, ainsi qu'un bouton de volume.

Christer Hamp, 1999

 

Le bras de lecture est droit, et on peut ajuster la cellule en la tournant dans sa coquille.

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